défilé SAINT LAURENT homme printemps été 2024 Berlin
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پارسال
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défilé SAINT LAURENT homme printemps
défilé SAINT LAURENT homme printemps été 2024 Berlin
Les premiers indices quant à la direction qu'Anthony Vaccarello allait prendre avec son défilé homme Saint Laurent à Berlin - un miracle de confection impressionnante, large aux épaules et affinée aux jambes, ponctué de plus d'épaules, fragiles et dénudées cette fois, encadrées de soie aérienne ou de chemises sans manches en mousseline - se trouvaient sur Instagram. C'est là le problème avec ces défilés événementiels : on a tendance à enquêter sur ce qui sera présenté sur le podium avant même que l'avion n'ait touché le tarmac. Dans le cas de Saint Laurent, Vaccarello a posté quelques jours avant son défilé un court extrait du court métrage français de 1950, "Un Chant d'Amour", un hommage granuleux en noir et blanc à la sensualité autant qu'à la criminalité, réalisé par l'écrivain Jean Genet. Vaccarello a également mentionné le nom de la collection : "Each Man Kills the Things He Loves" (Chaque homme tue ce qu'il aime).
Pour les amateurs de Genet (ma main se lève ici), le titre était, en référence à Oscar Wilde, la chanson chantée par Jeanne Moreau dans une adaptation cinématographique de l'un des grands romans du écrivain français, "Querelle de Brest". Il a été plus tard filmé en 1982 par Rainer Werner Fassbinder, simplement sous le nom de "Querelle". Et voilà, vous l'avez : Moreau, une icône de la nouvelle vague française, aussi parisienne que, eh bien, Yves Saint Laurent, et Fassbinder, l'un des réalisateurs les plus légendaires de Berlin, un homme qui connaissait deux ou trois choses sur la sexualité dissonante et le pouvoir entre les hommes et les femmes, tout comme, encore une fois, Saint Laurent.
Pourtant, ce que Vaccarello a présenté ce lundi soir lors du défilé saint laurent printemps été 2024 était bien plus qu'une piste d'indices allant de A à B. Bien que Berlin fasse partie de son paysage personnel du passé (en tant qu'étudiant à Bruxelles à l'époque, il fréquentait les boîtes de nuit qui continuaient à fonctionner jusqu'au lendemain midi), cette présentation impressionnante et assurée ne se résumait pas seulement à la ville. Tout comme le défilé de janvier dernier n'était pas vraiment uniquement sur Paris, et son défilé de Marrakech à l'été 2022 n'était pas seulement sur le Maroc. Berlin est simplement le dernier point d'une trajectoire de création en cours.
Bien qu'il puisse y avoir des références habiles et agiles à chaque lieu, chacun ayant une certaine résonance dans l'univers de YSL, c'était, une fois de plus, Vaccarello dans un mode superbe et rigoureux, une approche reflétée par son choix de lieu, la précision structurelle de la Neue Nationalgalerie conçue par Mies van der Rohe. "Quand vous quittez le défilé, je veux que la silhouette soit clairement dans votre tête", a-t-il déclaré en coulisses. En d'autres termes, c'est une approche de conception réfléchie, concise et déterminée à éliminer les complications pour parvenir à la distillation parfaite de 50 tenues, explorant - et quoi de plus YSL que cela ? - la tension exquise entre le tailleur, alias l'ensemble de costume, et le flou, tout cet habillage doux, léger et sensuel.
Peu importe que ces deux impulsions de la mode française soient issues du vestiaire féminin. Entre les mains de Vaccarello, elles fonctionnent de manière magique également sur les hommes, avec un point de départ ici où sa collection femme s'est achevée en février dernier. "J'ai commencé à construire la collection autour de la forme des vêtements femme portés maintenant par les hommes", a déclaré Vaccarello. "Commencer par quelque chose de très classique, puis jouer avec les codes de la masculinité." (Et pour revenir à Moreau et Querelle pendant une minute, Vaccarello avait en tête une scène où elle se drapait dans la veste d'un homme.)
Cet échange entre sa collection femme et sa collection homme se jouait dans des débardeurs délicats en satin glissant, avec des décolletés profonds sous des vestes imposantes, les pantalons assortis taillés haut et étroits à la taille (respirez fort !) et coupés aux chevilles pour dévoiler des bottes à talons épais. En motifs léopard ou à pois (deux leitmotivs récurrents ici), ces chemises enveloppantes sensuelles ou ces tops à une épaule, avec leurs encolures à nœud papillon descendant vers le sud comme des voiles. Et dans des sweatshirts noirs prosaïques transformés en tenues de soirée couture, drapés pour glisser des épaules, avec une nouvelle version décontractée du pantalon de smoking.
Une mention honorable lors du défilé saint laurent homme printemps été 2024 pour les innombrables sublimes smokings qui ont ouvert et clôturé ce défilé. Ils suivaient également la ligne impressionnante des vestes épaules larges et spacieuses ainsi que l'étroitesse des pantalons. Avec leurs nœuds papillons et leurs chemises à col haut, et leur chic résolument androgyne, ils donnaient une légère ambiance à la Lydia Tar.
Les premiers indices quant à la direction qu'Anthony Vaccarello allait prendre avec son défilé homme Saint Laurent à Berlin - un miracle de confection impressionnante, large aux épaules et affinée aux jambes, ponctué de plus d'épaules, fragiles et dénudées cette fois, encadrées de soie aérienne ou de chemises sans manches en mousseline - se trouvaient sur Instagram. C'est là le problème avec ces défilés événementiels : on a tendance à enquêter sur ce qui sera présenté sur le podium avant même que l'avion n'ait touché le tarmac. Dans le cas de Saint Laurent, Vaccarello a posté quelques jours avant son défilé un court extrait du court métrage français de 1950, "Un Chant d'Amour", un hommage granuleux en noir et blanc à la sensualité autant qu'à la criminalité, réalisé par l'écrivain Jean Genet. Vaccarello a également mentionné le nom de la collection : "Each Man Kills the Things He Loves" (Chaque homme tue ce qu'il aime).
Pour les amateurs de Genet (ma main se lève ici), le titre était, en référence à Oscar Wilde, la chanson chantée par Jeanne Moreau dans une adaptation cinématographique de l'un des grands romans du écrivain français, "Querelle de Brest". Il a été plus tard filmé en 1982 par Rainer Werner Fassbinder, simplement sous le nom de "Querelle". Et voilà, vous l'avez : Moreau, une icône de la nouvelle vague française, aussi parisienne que, eh bien, Yves Saint Laurent, et Fassbinder, l'un des réalisateurs les plus légendaires de Berlin, un homme qui connaissait deux ou trois choses sur la sexualité dissonante et le pouvoir entre les hommes et les femmes, tout comme, encore une fois, Saint Laurent.
Pourtant, ce que Vaccarello a présenté ce lundi soir lors du défilé saint laurent printemps été 2024 était bien plus qu'une piste d'indices allant de A à B. Bien que Berlin fasse partie de son paysage personnel du passé (en tant qu'étudiant à Bruxelles à l'époque, il fréquentait les boîtes de nuit qui continuaient à fonctionner jusqu'au lendemain midi), cette présentation impressionnante et assurée ne se résumait pas seulement à la ville. Tout comme le défilé de janvier dernier n'était pas vraiment uniquement sur Paris, et son défilé de Marrakech à l'été 2022 n'était pas seulement sur le Maroc. Berlin est simplement le dernier point d'une trajectoire de création en cours.
Bien qu'il puisse y avoir des références habiles et agiles à chaque lieu, chacun ayant une certaine résonance dans l'univers de YSL, c'était, une fois de plus, Vaccarello dans un mode superbe et rigoureux, une approche reflétée par son choix de lieu, la précision structurelle de la Neue Nationalgalerie conçue par Mies van der Rohe. "Quand vous quittez le défilé, je veux que la silhouette soit clairement dans votre tête", a-t-il déclaré en coulisses. En d'autres termes, c'est une approche de conception réfléchie, concise et déterminée à éliminer les complications pour parvenir à la distillation parfaite de 50 tenues, explorant - et quoi de plus YSL que cela ? - la tension exquise entre le tailleur, alias l'ensemble de costume, et le flou, tout cet habillage doux, léger et sensuel.
Peu importe que ces deux impulsions de la mode française soient issues du vestiaire féminin. Entre les mains de Vaccarello, elles fonctionnent de manière magique également sur les hommes, avec un point de départ ici où sa collection femme s'est achevée en février dernier. "J'ai commencé à construire la collection autour de la forme des vêtements femme portés maintenant par les hommes", a déclaré Vaccarello. "Commencer par quelque chose de très classique, puis jouer avec les codes de la masculinité." (Et pour revenir à Moreau et Querelle pendant une minute, Vaccarello avait en tête une scène où elle se drapait dans la veste d'un homme.)
Cet échange entre sa collection femme et sa collection homme se jouait dans des débardeurs délicats en satin glissant, avec des décolletés profonds sous des vestes imposantes, les pantalons assortis taillés haut et étroits à la taille (respirez fort !) et coupés aux chevilles pour dévoiler des bottes à talons épais. En motifs léopard ou à pois (deux leitmotivs récurrents ici), ces chemises enveloppantes sensuelles ou ces tops à une épaule, avec leurs encolures à nœud papillon descendant vers le sud comme des voiles. Et dans des sweatshirts noirs prosaïques transformés en tenues de soirée couture, drapés pour glisser des épaules, avec une nouvelle version décontractée du pantalon de smoking.
Une mention honorable lors du défilé saint laurent homme printemps été 2024 pour les innombrables sublimes smokings qui ont ouvert et clôturé ce défilé. Ils suivaient également la ligne impressionnante des vestes épaules larges et spacieuses ainsi que l'étroitesse des pantalons. Avec leurs nœuds papillons et leurs chemises à col haut, et leur chic résolument androgyne, ils donnaient une légère ambiance à la Lydia Tar.
پارسال
در تاریخ 1402/03/23 منتشر شده
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