La régulation de la glycémie

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16.8 هزار بار بازدید - 2 سال پیش - Une séquence pour mieux comprendre
Une séquence pour mieux comprendre les modalités du servomécanisme impliqué dans la régulation de la glycémie. La glycémie correspond au taux de glucose sanguin et elle est égale à 0,9 g/L : c’est ce que l’on appelle un homéostat car il est maintenu constant tout au long de la journée, malgré des apports et des dépenses énergétiques variables. Dans le servomécanisme qui est étudié ici, la glycémie est la variable à réguler. La boucle de régulation fait intervenir différents acteurs. Le premier d’entre-eux joue le rôle de capteurs des variations de la glycémie. Il s’agit du pancréas, plus précisément ses ilots de Langerhans constitués des cellules alpha et des cellules bêta. Les variations glycémiques perçues par le pancréas vont donner lieu à la sécrétion de messagers chimiques dont le rôle va être d’agir sur l’effecteur de la régulation de la glycémie, en l’occurrence le foie.
Abordons la succession des étapes qui entrainent une régulation de la glycémie. D’abord, les variations glycémique sont détectées par le pancréas.
Le 1er cas est celui d’une hypoglycémie marquée par un taux de glucose sanguin inférieur à 0,9g/L. Cette situation active les cellules alpha des ilots de Langerhans, entraînant une production de glucagon. Le glucagon est une hormone qui circule dans le sang et qui va se fixer sur ses organes ou tissus-cibles possédant des récepteurs aux glucagon, ce qui est le cas du foie et des hépatocytes qui le constituent. Le complexe hormone-récepteur entraine alors l’activation de certaines enzymes hépatiques qui vont permettre la transformation des réserves de glycogène en glucose qui sera libéré par le foie, entrainant une augmentation du taux de glucose sanguin. Le glucagon est une hormone hyperglycémiante qui a permis un rétablissement de la glycémie.
Le 2è cas est celui d’une hyperglycémie marquée par un taux de glucose sanguin supérieur à 0,9g/L. Cette situation entraîne l’activité des cellules bêta des ilots de Langerhans, entraînant une production d’insuline. L’insuline est une hormone qui circule dans le sang et qui va se fixer sur ses organes ou tissus-cibles possédant des récepteurs à l’insuline, ce qui est le cas du foie et des hépatocytes. Le complexe hormone-récepteur entraine dans un premier temps l’entrée de glucose dans les cellules hépatiques en particulier par l’action de transporteurs de glucose de type GLUT. Dans la cellule hépatique, l’insuline est responsable de la mise en réserve du glucose sous la forme de glycogène, participant ainsi à une diminution du taux de glucose sanguin c’est-à-dire un rétablissement de la glycémie à sa valeur de consigne. L’insuline est une hormone hypoglycémiante.
C’est l’action conjuguée des hormones insuline et glucagon qui permet une régulation de la glycémie : lorsque la production de l’une de ces hormones augmente, la production de l’autre diminue : il s’agit de deux hormones évoluant en miroir l’une de l’autre.
Pour terminer cette séquence ont peut noter que le glucose sanguin peut être mis en réserve dans d’autres organes de stockages. Il y a les adipocytes du tissu adipeux dans lesquels le glucose est métabolisé en triglycérides de réserves. Il y a aussi les cellules musculaires qui stockent le glucose sous la forme de glycogène. Si le tissu adipeux participe à la régulation de la glycémie, il faut signaler que le glycogène musculaire n’est pas mobilisable pour augmenter la glycémie dans des situations d’hypoglycémie. En effet, l’équipement enzymatique des cellules musculaire ne leur permet pas de libérer du glucose dans la circulation sanguine : le glycogène musculaire constitue ce que l’on nomme une réserve privée qui ne sert qu’aux besoins énergétiques du muscle lui-même.
2 سال پیش در تاریخ 1401/07/18 منتشر شده است.
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