La petite histoire de Jeanne d'Arc
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8 سال پیش
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Jeanne d’Arc Aujourd’hui, je
Jeanne d’Arc
Aujourd’hui, je vais vous parler d’une femme dont on fêtait la semaine dernière, le 30 mai, le 585e anniversaire de sa mort. Si elle entendait des voix, moi j’entends son nom que l’on me souffle : Jeanne d’Arc. Qui n’est pas née dans la région c’est vrai mais qui y est morte. Une mort que l’on pourrait qualifier d’acte politique, puisque son procès permettra aux anglais de décrédibiliser la souveraineté de Charles VII. Et justement qu’en est-il de ce procès ?
Et bien celle qui s’est dite proche de Dieu comme personne, a vécu 5 mois d’Enfer, à Rouen, dans son donjon où elle est emprisonnée et jugée après sa capture en 1430.
De quoi l’accuse-t-on? D’hérésie. A l’époque on y serait toutes passées ici sur le plateau, car plus exactement le seul chef d’accusation qui tienne à peu près la route est que Jeanne porte le pantalon. En même temps guerroyer en robe longue serait aussi logique que de te demander Vincent de cuisiner en tutu !
En même temps le chargé de ce procès d’inquisition, Pierre Cauchon, ne cherche pas à être logique mais à la faire avouer. Moi je trouve qu’il porte bien son nom ce Cauchon, et je vous le montre en 3 anecdotes :
Premièrement, il est vrai que Jeanne refuse de quitter ses habits d’homme même dans sa cellule. Et pour cause, Cauchon la fait vivre dans une cellule ultra glauque entourée à temps plein de 3 à 4 gardiens. Jeanne d’Arc, 18 ans et vierge, vivait avec la peur permanente de se faire violer. D’autant plus qu’elle n’était peut être pas blonde mais avait une forte poitrine.
Mais la vraie peur qui va saisir la pucelle au ventre est celle que je vais vous raconter. Pierre Cauchon veut en finir avec ce procès. Il décide le 24 mai d’emmener Jeanne au cimetière de l’abbatiale de Saint Ouen, un décor bien loin du jardin public qu’on voit aujourd’hui, puisqu’il y avait fait dresser des échafauds. Il fait croire à la jeune fille que l’heure de sa mort a sonné. Et là Jeanne craque, elle abjure. Elle est prête à tout pour éviter sa peine, même de s’habiller en femme.
Sauf que le 28 mai, Jeanne d’Arc revient sur ses propos, et se rhabille en homme. Pour ce seul motif, elle est condamnée à mort et brûle vive le 30 mai 1431 avec ce dernier détail sordide : le bucher fut élevé bien haut pour que la foule profite de son agonie et que la mort de Jeanne soit plus lente et plus douloureuse.
Aujourd’hui, je vais vous parler d’une femme dont on fêtait la semaine dernière, le 30 mai, le 585e anniversaire de sa mort. Si elle entendait des voix, moi j’entends son nom que l’on me souffle : Jeanne d’Arc. Qui n’est pas née dans la région c’est vrai mais qui y est morte. Une mort que l’on pourrait qualifier d’acte politique, puisque son procès permettra aux anglais de décrédibiliser la souveraineté de Charles VII. Et justement qu’en est-il de ce procès ?
Et bien celle qui s’est dite proche de Dieu comme personne, a vécu 5 mois d’Enfer, à Rouen, dans son donjon où elle est emprisonnée et jugée après sa capture en 1430.
De quoi l’accuse-t-on? D’hérésie. A l’époque on y serait toutes passées ici sur le plateau, car plus exactement le seul chef d’accusation qui tienne à peu près la route est que Jeanne porte le pantalon. En même temps guerroyer en robe longue serait aussi logique que de te demander Vincent de cuisiner en tutu !
En même temps le chargé de ce procès d’inquisition, Pierre Cauchon, ne cherche pas à être logique mais à la faire avouer. Moi je trouve qu’il porte bien son nom ce Cauchon, et je vous le montre en 3 anecdotes :
Premièrement, il est vrai que Jeanne refuse de quitter ses habits d’homme même dans sa cellule. Et pour cause, Cauchon la fait vivre dans une cellule ultra glauque entourée à temps plein de 3 à 4 gardiens. Jeanne d’Arc, 18 ans et vierge, vivait avec la peur permanente de se faire violer. D’autant plus qu’elle n’était peut être pas blonde mais avait une forte poitrine.
Mais la vraie peur qui va saisir la pucelle au ventre est celle que je vais vous raconter. Pierre Cauchon veut en finir avec ce procès. Il décide le 24 mai d’emmener Jeanne au cimetière de l’abbatiale de Saint Ouen, un décor bien loin du jardin public qu’on voit aujourd’hui, puisqu’il y avait fait dresser des échafauds. Il fait croire à la jeune fille que l’heure de sa mort a sonné. Et là Jeanne craque, elle abjure. Elle est prête à tout pour éviter sa peine, même de s’habiller en femme.
Sauf que le 28 mai, Jeanne d’Arc revient sur ses propos, et se rhabille en homme. Pour ce seul motif, elle est condamnée à mort et brûle vive le 30 mai 1431 avec ce dernier détail sordide : le bucher fut élevé bien haut pour que la foule profite de son agonie et que la mort de Jeanne soit plus lente et plus douloureuse.
8 سال پیش
در تاریخ 1395/03/19 منتشر شده
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