Robert Bourassa - Le Tricheur

Chaîne du Québec
Chaîne du Québec
26.7 هزار بار بازدید - 11 سال پیش - Documentaire québécois.Entre 1990 et 1992,
Documentaire québécois.
Entre 1990 et 1992, la majorité des membres du Parti Libéral du Québec (PLQ) étaient devenus souverainistes... Plus de 60% des québécois voulaient la souveraineté du Québec. Pourquoi le Québec n'est-il pas devenu un pays lors de cette période?

Ce documentaire expose les magouilles politiques de Robert Bourassa, ardent fédéraliste, Premier Ministre du Québec de l'époque et chef du Parti Libéral du Québec. Il constate que son propre parti penchait vers la souveraineté après l'échec de l'Accord du Lac Meech en 1990. Sa stratégie: gagner du temps en faisant semblant de vouloir faire un référendum sur la souveraineté entre 1990 et 1992.

En 2015, le Québec « paie, encore, pour le refus de Robert Bourassa de se battre visière levée pour ses convictions et ses opinions. Pour son choix parfaitement assumé de tromper, de louvoyer, d'éteindre. De tricher. Que dire d'autre d'un homme qui, pendant six mois cruciaux, a refusé de répondre à la simple question : "Êtes-vous fédéraliste ?" »


Avec Le Petit Tricheur, une version abrégée et remaniée de ses titres Le Tricheur et Le Naufrageur parus en 1994, Jean-François Lisée offre au lecteur une plongée dans le parcours humain et politique de Robert Bourassa.

Fondé sur plus de 200 heures d'entrevues et de plusieurs centaines de documents confidentiels, ce récit nous fait entrer dans les coulisses du pouvoir et nous présente, sans fard, ses acteurs à une époque charnière de l'histoire du Québec.

Au moment où se déploie une patiente opération de réhabilitation de Robert Bourassa, Jean-François Lisée retire le masque d'un premier ministre qui, sous des apparences affables, fut responsable en octobre 1970, de la plus grande atteinte aux libertés dans l'Occident d'après-guerre, puis, après 1990, fut un des obstacles les plus retors au progrès du Québec. Le Petit Tricheur invite le lecteur à juger par lui-même « si on était en présence, là, d'un homme honnête. Et s'il faut nous souhaiter en avoir d'autres, de cette trempe, aux commandes. »

Robert Bourassa le dira le jour de sa démission comme Premier ministre en septembre 1993 : "J'ai assumé le destin du Québec." Assumé, c'est dire qu'il a pris sur lui de déterminer ce destin, malgré ou contre la volonté des uns et des autres. Il a parfaitement raison, et nous sommes dans un de ces exemples historiques où la volonté d'un seul homme a déterminé le cours des choses. La responsabilité de Robert Bourassa, qui a patiemment et délibérément gaspillé la chance historique qui se présentait aux deux grandes familles politiques québécoises -- fédéraliste et souverainiste -- n'en est que plus écrasante.
11 سال پیش در تاریخ 1392/06/29 منتشر شده است.
26,732 بـار بازدید شده
... بیشتر