Film vidéo de pêche Bretagne: Pêche de sardines, Saint Guénolé / réalisation André Espern

andré- ESPERN vidéo et film de Bretagne
andré- ESPERN vidéo et film de Bretagne
47.3 هزار بار بازدید - 4 سال پیش - Film vidéo de pêche Bretagne:
Film vidéo de pêche Bretagne: pour une visite en vidéos de la Bretagne: https://videos.fr/ site : https://espern.bzh/ Pêcheurs de sardines Film vidéo de pêche Bretagne: Pêche de sardines, Saint Guénolé / réalisation André Espern Les côtes atlantiques, et principalement bretonnes sont, traditionnellement, tournée vers la pêche à la sardine. De nombreux textes de l’Antiquité rappellent cette longue histoire et de très vieilles cuves à « garum », une conservation du poisson dans des auges de pierre, ont été retrouvées sur le littoral cornouaillais. Si l’exploitation bretonne de la sardine s’est cependant réduite au fil des générations, elle a longtemps fait l’objet d’une véritable phénomène économique et culturel local. Jusqu’au début du 20ème siècle, de nombreuses chaloupes sardinières, longues d’une dizaine de mètres, capturaient au filet droit, durant l’été, des quantités impressionnantes de sardines généralement destinées à la conserve. En 1902, le quartier maritime de Quimper, remplacé plus tard par celui du Guilvinec, comptait 1870 pêcheurs de sardines ! Il n’était pas rare que les navires en pêche mettent une nuit entière à traverser un seul banc de poissons.Les usines fleurissaient alors sur le littoral, employant des centaines d’ouvrières, de soudeurs-boîtiers, de sertisseurs. Pour une raison encore inexpliquée, entre 1902 et 1909, les sardines désertèrent massivement la côte, conduisant les familles de pêcheurs à la misère. L’activité reprit dans les années 50, puis connut en nouveau ralentissement une quinzaine d’années plus tard. Pêche à la sardine au filet tournant (extrait du commentaire) Si l’exploitation de la sardine s’est cependant réduite au fil des générations, elle a longtemps fait l’objet d’une véritable phénomène économique et culturel local. Jusqu’au début du 20ème siècle, de nombreuses chaloupes sardinières d’une dizaine de mètres, capturaient au filet maillant durant l’été, des quantités impressionnantes de sardines généralement destinées à la conserve. Les usines fleurissaient alors sur le littoral, employant des centaines d’ouvrières, de soudeurs-boîtiers, de sertisseurs. Pour une raison encore inexpliquée, les sardines désertèrent un jour la côte, conduisant les familles de pêcheurs à la misère. Aujourd’hui encore, la sardine demeure un poisson un peu magique pour la majorité des marins, sur qui elle exerce une étonnante fascination. Mais, si les pêches d’antan ont disparu, le port de Saint-Guénolé-Penmarc’h, avec 5000 tonnes de poisson bleu débarquées (sardine, maquereau, chinchard) demeure le premier port sardinier de France. Il compte 6 sardiniers, dont 2 venus du port de Douarnenez. Héritier de la tradition, Pierrot Scuiller, ainsi que ses deux frères sur leurs navires, traquent les bancs automnaux et printaniers de sardines dans l’ouest de la baie d’Audierne . En octobre et novembre, puis de janvier à mars, son bateau, l’Etendard, embarque ainsi chaque soir vers minuit son équipage de 7 hommes pour se rendre sur les lieux de pêche. Le temps de route étant relativement court, celui-ci est mis à profit pour un rapide petit déjeuner nocturne, les heures à venir promettant d’être particulièrement occupées. La route de nuit est particulièrement délicate, sinon difficile, et le brouillard, imprévisible, ajoute encore aux dangers de collisions. L’histoire maritime, hélas, est riche de drames dus à certains gros navires ne respectant pas toujours les règles de barre. En cas d’accident, ceux-ci préfèrent souvent la fuite et l’anonymat aux poursuites devant les tribunaux. Mais entre pêcheurs la solidarité est forte et le respect mutuel. C’est pourquoi chaque homme de barre observe l’environnement, tout en surveillant attentivement les appareils électroniques de navigation. Le bateau est en effet équipé d’un GPS, ou Global Positionning System, un appareil de guidage par satellite d’une précision remarquable, d’un sonar permettant de détecter le poisson par réflexion d’un faisceau d’ondes sonores, d’un sondeur vidéo avec table de traçage. Les radars, quant à eux, permettent, grâce aux réflecteurs installés dans les superstructures des navires, de détecter toute présence sur l’eau et ce à plusieurs milles de distance. Les feux de mâts, ainsi que ceux, conventionnellement vert à tribord (le flanc) ou rouge à bâbord (le flanc gauche) sont, par temps clair, visibles de très loin dans l’obscurité. Pêchés dans le noir le plus absolu, sous peine de les faire fuir à des milles de distance, les milliers de poisson capturés au filet brillent de leur multitude sous le feu des projecteurs de bord. Un balise lumineuse spéciale cependant, permet le repérage et l’identification du mouillage. Cette nuit-là, la première « pochée », plus de 2 tonnes de sardines, est relevée vers 1 heure du matin. Elle laisse augurer d’une belle nuit.
4 سال پیش در تاریخ 1399/03/21 منتشر شده است.
47,358 بـار بازدید شده
... بیشتر