Féminicides : comment lutter contre les violences faites aux femmes ? - Décod'Actu | Lumni

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En France, tous les 3 jours, une femme meurt sous les coups de son conjoint ou de son ancien compagnon. En 2017, 130 femmes sont décédées. Et près de 220 000 femmes ont subi des violences conjugales. Dans le monde, ce sont plus de 40 000 femmes ou jeunes filles qui ont été tuées par un compagnon, un ex-fiancé ou un membre de la famille. En proportion de la population, la France est en dessous de la moyenne européenne, loin derrière la Hongrie qui fait figure de mauvais élève, mais loin devant l’Espagne.

Dans quelles circonstances ont lieu ces crimes conjugaux ? Les chiffres sont sans appel. C’est souvent au moment de la séparation, quand le couple vacille, que les meurtres conjugaux se produisent. Dans l’immense majorité des cas, l’homicide est commis au domicile du couple, de la victime ou de l’auteur.

En général, ces crimes sont précédés de signes avant-coureurs. Bien souvent, les victimes enduraient des violences depuis des années. 40 % des femmes qui ont perdu la vie dans ces circonstances en 2017 avaient subi antérieurement au moins une forme de violence, qu’elle soit physique, sexuelle ou psychologique. Quant aux hommes tués par leurs compagnes ou ex-conjointes, ils ont été bourreaux avant d’être victimes dans 69% des cas.

Pourquoi alors les femmes restent-elles avec leur conjoint violent ? À cause de ce que l’on appelle « l’emprise psychologique ». Les conjoints violents ont tendance à isoler leur femme de leur sphère professionnelle, amicale, sociale. Certains vont jusqu’à leur retirer leur carte bancaire, leurs papiers d’identités. Ces femmes, ainsi fragilisées, deviennent alors totalement dépendantes de leur conjoint.
La présence d'enfants est aussi un frein au départ : la victime hésite souvent à partir par crainte de rompre l'unité familiale et de ne plus voir ses enfants.

Que faire alors ? Plusieurs solutions existent pour une femme victime de violences conjugales.
D’abord, composer le 3919, le numéro d’écoute national destiné aux femmes victimes de violences.
Elle peut aussi pousser la porte d’associations. Une liste complète est à retrouver sur le site Stop Violences Femmes. La victime doit aussi porter plainte devant la police ou la gendarmerie. Les forces de l’ordre, peu formées jusqu’alors à gérer ce type de situation, sont aujourd’hui davantage sensibilisées à l’écoute.
Depuis la loi du 6 juillet 2010, grâce aux « ordonnances de protection », un juge peut interdire à l’homme de rentrer en contact avec la victime.
Il existe aussi le système "téléphone grave danger" : il s’agit d’un dispositif de téléprotection attribué depuis 2014 à quelque 550 femmes exposées à un risque accru d’homicide. C’est un smartphone, à l'allure anodine, mais qui est doté d'une touche d'urgence reliée à Mondial Assistance.D’autres options sont même envisagées, comme l’expérimentation d’un bracelet électronique pour maintenir à distance les hommes violents, et faire en sorte que ces femmes puissent enfin commencer à reconstruire leur vie.

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5 سال پیش در تاریخ 1398/09/04 منتشر شده است.
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