In the Gabonese jungle many wild animals visit a large mirror: Is this out of curiosity or?

Xavier HUBERT-BRIERRE
Xavier HUBERT-BRIERRE
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About twenty kilometers south from Equator line and five or six kilometers from Atlantic Ocean beaches, in an unprotected area of the Gabonese forest, Michel Guiss DJOMOU, Anne-Marie and Xavier HUBERT-BRIERRE have placed large mirrors (240cm x 120cm) with front each of them several trap cameras to shoot from different angles, behaviour of wild animals face their reflection.
For many years studies on self-recognition are made in the laboratory with captive animals. The daily presence of humans (researchers, veterinaries) beside them can have somewhat changed their behavior.
In the forest near Nyonié, animals in total freedom (not cloistered in a secure national park or reserve), can go and stay day and night, before these "intruders" as they wish.
A trail through a forest is a boon for animals. It allows for easier growth than in the forest undergrowth impeded by creepers, brambles, bushes and dead trees. Implantation of some of these mirrors along a track optimizes number of animal movements before them.
Other mirrors were mounted under fruit trees highly appreciated by the animals of the forest and therefore very visited.
This mirror was fixed under a Coula Edulis, locally called "hazel tree" that the nuts in the shell four times bigger than hazelnuts temperate regions of the northern hemisphere.
The nut is a round drupe 3-4 cm in diameter, with flesh surrounding the extremely hard kernel shell.
- Greedily swallowed by elephants (Loxodonta africana cyclotis / The African forest elephant / Assala) or crushed between their imposing molars before spitting out the shell.
- Savoured by mandrills (Mandrillus sphinx) and bushpigs (Potamochoerus porcus / Red river hogs) broken between their powerful jaws.
- Peeled by chimpanzees (Pan troglodytes / the common chimpanzees) their incisors and lips. They eat only the outer flesh because their fragile teeth cannot serve as nutcrackers and unlike their cousins in Ivory Coast, they have not learned to use a stone hammer and anvil to crack open the nut.
The leopard (Panthera pardus pardus) around the mirror to taste a mandrill nourished with almonds.
Humans appreciate also these nuts: Their kernels are often for sale at roadside.
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A une vingtaine de kilomètres au sud de l’Equateur et à cinq ou six kilomètres des plages de l’Océan Atlantique, dans une zone non protégée de la forêt gabonaise, Michel GUISS DJOMOU, Anne-Marie et Xavier HUBERT-BRIERRE ont placé des grands miroirs (240cm x 120cm) avec devant chacun d’eux plusieurs pièges photographiques pour filmer, sous différents angles, les réactions des animaux sauvages face à leur reflet.
Depuis de nombreuses années des études sur la reconnaissance de soi sont faites en laboratoire avec des animaux captifs. La présence journalière des humains (chercheurs, soigneurs) à leur côté peut avoir quelque peu modifié leurs comportements.
Dans la forêt, à Nyonié, les animaux, en totale liberté (pas cloitrés dans une réserve protégée ou parc national), peuvent se rendre et rester de jour comme de nuit, devant ces « intrus » comme bon leur semble.
Une piste traversant une forêt est une aubaine pour les animaux. Elle permet une progression plus aisée que dans la forêt au sous-bois entravé par les lianes, ronces, fourrés et arbres morts. L’implantation de certains de ces miroirs le long d’une piste permet d’optimiser le nombre de passages d’animaux devant eux. D’autres miroirs ont été montés sous des arbres fruitiers très appréciés par les animaux de la forêt et donc très visités. C’est par exemple le cas du miroir M6 placé sous un Coula Edulis, appelé localement « noisetier » dont les noix sont constituées d'une coque contenant une amande quatre fois plus grosse que les noisettes (au goût très proche) des régions tempérées de l'hémisphère nord :
Ses noix sont des drupes rondes de 3-4 cm de diamètre, dont la chair entoure une coque extrêmement dure contenant l'amande.
 Goulument avalées ou écrasées par les éléphants entre leurs molaires imposantes avant de cracher la coquille.
 Savourées par les mandrills et les potamochères après avoir été brisées entre leurs puissantes mâchoires.
 Pelées par les chimpanzés entre leurs incisives et leurs lèvres. Ils ne mangent que la chair extérieure parce que leurs dents fragiles ne peuvent pas servir de casse-noix et contrairement à certains de leurs cousins de Côte d'Ivoire, ils n'ont pas appris à utiliser des pierres comme marteau et une enclume pour extraire l'amande.
Le léopard rôde fréquemment autour du miroir pour « se faire » un jeune singe mandrill nourri aux noisettes.
Les humains apprécient aussi ces noix : Leurs amandes sont souvent en vente au bord de la route.
6 سال پیش در تاریخ 1397/03/28 منتشر شده است.
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